Affronter les escaliers
quand on est un chiot

Les escaliers, c’est toute une histoire pour nos chiots ! Il faut faire attention à leur croissance, et éviter de trop leur en faire monter et descendre. En effet, des chocs répétés sur les pattes peuvent causer des dysplasies, il faut donc être très attentif. Même si les parents ont été pour cette maladie (tout bon éleveur avec une race sujette à cela aura fait les test aux parents, et les résultats seront indiqués dans leur pédigrée) il est probable qu’avec une mauvaise gestion de la croissance du chiot, il en soit atteint à l’âge adulte. Les naisseurs ou éleveurs de votre chiot vous mettront en garde s’ils font bien les choses. Ainsi, vous vous direz : jamais mon chien ne doit monter ou descendre ne serait qu’une seule marche au cours de sa croissance, et ce jusqu’à ce qu’elle soit terminée (selon la race l’âge de fin de croissance varie, mais on va dire que c’est autour des 15 mois). 

Bon, déjà pour ceux vivants en appartement ou en maison avec plusieurs étages sans ascenseur et un chien moyen ou grand à l’âge adulte, ça ne sera pas possible. Il faudra donc le porter le plus longtemps possible, et surtout veiller que lorsqu’il descend seul il ne le fasse pas comme un fou. On évitera ainsi les chocs forts, ou les traumatismes dus à une chute.

Ne tombez pas dans l’excès non plus. Les escaliers oui, mais avec parcimonie, pour leur éviter du stress. En effet, les porter chiot c’est facile, mais ça ne durera pas. Il ne faut pas qu’à l’âge adulte, votre chien soit terrifié par les escaliers. En tant qu’humain, on peut avoir vite tendance à paniquer si on le voit monter ou descendre alors qu’on nous a dit que c’était interdit. On peut crier, courir vite chercher son chien, lui interdire en le punissant… Forcément, il ne va pas associer ça à quelque chose de normal, mais plutôt à un grand stress. Plus tard, il pourrait être terrifié de les grimper.

D’ailleurs, c’est pareil pour tous les apprentissages de la vie de chiot ! Un peu, pas trop, progressivement, calmement, positivement. Et on réfléchit toujours aux conséquences de nos actes pour savoir si on fait bien, on si on devrait modifier nos réactions.